Depuis peu, ils vivent dans des abris de fortune, dans le parc Maximilien, au centre de Bruxelles. Beaucoup les appellent « réfugiés ». Ces réfugiés ont des visages, des sentiments, des projets, ce sont des humains, comme vous et moi.
Tareq, 17 ans, étudiant. Origine : Afghanistan
« En Afghanistan, j’étais encore à l’école. Avec ma famille, nous avons fui les menaces de Daech et des Talibans, parce que ça devenait trop dangereux pour nous. Quand les extrémistes débarquent dans un village, les jeunes de mon âge sont enrôlés de force. Ceux qui refusent sont tués. Ma famille est restée en Turquie, je suis venu seul jusqu’en Belgique. Mon avenir, je le vois ici désormais : j’apprends le français, je veux poursuivre mes études. J’ai toujours rêvé d’être policier, alors pourquoi pas ici en Belgique ? Si le métier de policier n’est pas possible pour moi, alors je peux me diriger vers d’autres secteurs. Tout m’intéresse : l’électricité ou la cuisine, c’est bon pour moi. Mais une chose est certaine : c’est ici que je veux vivre, étudier et travailler. Je n’envisage pas de retourner en Afghanistan. »